Collections de rêves : comportements humains


Quatrième exemple

(1) Je prends un rêve au dictaphone. (2) Au début du rêve, le mot pitre apparaît, mais ne va pas avec les images et je ne comprends pas le rapport entre le mot et les images. (3) Puis quand je vois le comportement d’un gars qui marche bizarrement, je comprends le mot pitre et il ne faut plus le faire.

Ce rêve est mien. Je l’ai fait des années et des années après une série de rêves où j’ai arrêté de raconter mes blagues.

Une remarque importante (valable pour certains rêves sur ce site). Dans ce cas, je suis le rêveur et l’interprète. Je ne dispose pas du regard extérieur qui est important. À l’inverse, je me connais plus que ce qu’un psy pourrait me connaître. Je parle de me connaître après des années de travail sur moi (et bien des découvertes) et pas initialement. Initialement, nous sommes tous, totalement inconscients.
Dans mes comportements, il est plus difficile pour moi de me voir tel que je suis.
Cela sera valable pour vous : difficile de se voir tel que l’on est !

Ici, le mot bizarre ne s’applique pas à l’ego : c’est bizarre, mais sans plus. Il est plus à rapprocher au mot pitre.
Prendre un rêve au dictaphone, c’est la première étape pour accéder à des informations de mon inconscient. Quand le rêve est dans mon dictaphone, il n’est pas encore traduit, il doit être écrit puis travaillé. Il sera décodé totalement, partiellement ou pas du tout.

Traduction du rêve

(1) Je prends un rêve au dictaphone.
Cela parle soit d’une chose dont je suis inconscient, mais dont je pourrais prendre conscience, soit de moi face à mes rêves (est-ce que je les décode bien ?).

(2) Au début du rêve, le mot pitre apparaît, mais ne va pas avec les images et je ne comprends pas le rapport entre le mot et les images.
Dans les autres rêves que j’ai eus (avant celui-là), il y avait une allusion à des comportements décrits par le mot pitre. Je n’ai pas pu les relier à mon comportement, car l’image que j’avais de moi n’était pas la bonne : je ne me voyais pas avec trop d’humour.

(3) Puis quand je vois le comportement d’un gars qui marche bizarrement, je comprends le mot pitre et il ne faut plus le faire.
Plus tard, quand je prends conscience de mon comportement (en m’observant dans ma vie), je prends conscience du lien entre ce que me disent mes rêves et ce que je vois de moi : faire trop le pitre.

J’ai donc eux des rêves pour me corriger de ce défaut, mais ne le voyant pas dans ma vie je n’ai pas fait le lien avec mes rêves puis je l’ai fait.


L’inconscient propose une voie intermédiaire : de l’humour, mais sans plus.



Revenir en haut de cette page